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guy janvier - Page 8

  • AU FIL DE L’ETE 2011 A VANVES : LE DEPART DISCRET A LA RETRAITE D’UN GRAND MONSIEUR

    Un grand fonctionnaire territorial au service des sports est parti en retraite un certain 8 juillet, sur la pointe des pieds, après 40 ans de dévouement à la ville de Vanves : Gérard Clérin. A cette époque son fils s’est marié le jour où l’Union des Fédérations d’Aikido se réunissant pour attribuer les grades de haut niveau,  ont à l’unanimité attribué le grade de 7ème Dan à Gérard Clérin pour son expertise technique mais également son engagement pour le développement de l’aikido, de l’aikibudo et des disciplines affinitaires en France et autour du globe. Cette nomination en fait le 2ème plus haut gradé en Aikibudo dans le monde, et il est toujours au Stade de Vanves… Commençons par ses 40 ans passés à Vanves

     

    I – « IL S’EST OCCUPE DES EQUIPEMENTS SPORTIFS COMME SI C’ETAIENT LES SIENS ! »

     

    L’ensemble des stadistes et des élus, le Comité Directeur du Stade de Vanves ont rendu un hommage appuyé avant les vacances au directeur du service des sports qui a souhaité rester discret et ne pas se lancer dans de grands discours. C’est son fils, Emmanuel,  lors de la remise des Trophées qui a rappelé sa carrière : Il a été diplômé de l’Ecole d’Aéronautique, certifié Arts et Métiers en organisation scientifique du travail et Ingénieur eau et assainissement. Il s’est orienté vers le sport lors de son service militaire dans l’armée de l’air avec le diplôme de moniteur d’entraînement physique militaire. A l’INS (Institut National du Sport, futur INSEP), il a obtienu le titre de gestionnaire de piscine, centre sportif et de loisirs (BEESAN 1° BEES 2°). Il a encadré des colonies de vacances et séjours à l’étranger de 1964 à 1968, enseigné l’EPS à la Ville de Paris de 1968 à 1971 pour l’Eduction Nationale. Voilà pour la formation et le CV.

     

    Directeur des Sports à Vanves, il est à l’origine de la création du service en 1971 et de l’actuel ANDISS, lorsque André Roche était le maire de notre commune qui avait recruté cet ingénieur en eau et assainissement pour mettre en place ce traitement révolutionnaire de l’eau de la piscine municipale. Il est arrivé lorsque la piscine municipale ouvrait ses portes  - Elle a été inauguré le 16 Novembre 1971 -  voilà 40 an. Et repart après avoir mené à bien en 2005/06 la rénovation des instalations techniques de traitement de l’eau et du chauffage remis aux normes. « Notre systéme de traitement de l’eau consiste tout d’aborc en une filtration sur sable, ensuite par une désinfection par ozonation. C’est un systéme peu employé dans les piscines dont l’originalité provient de l’opération de désinfection qui se réalise en dehors du bassin tout en assurant un pouvoir permanent dans ce milieu » expliquait il en Novembre 1981 dans la Tribune Régionale dans une rare interview accordée à un journaliste en précisant que « chaque jour, 65 m3 d’eau étaient renouvelés et tous les trimestres, une vidange était réalisée avec lavage et désinfection des parois et des bassins ». Il était devenu le spécialiste, aux yeux de ses pairs de cette technologie, que beaucoup sont venus voir sur place et se faire expliquer, à l’époque.

    Il a été le précurseur de l’activité bébé nageur en 1973, a crée le programme de natation scolaire en 5 ans afin que les enfants sachent nager à leur entrée au collège – en venant s’initier à la natation une fois par semaine. Une génération, et même plusieurs, vanvéens lui sont reconnaissant de leur avoir fait surmonter une certaine peur de l’eau, notamment grâce à Maurice qui est partit plutôt à la retraite.  En 1977, il a permis à la ville de récupérer la conduite de l’enseignement du sport dans les écoles élémentaires et a mis en place un programme pédagogique innovant. Instigateur des Contrats-Bleus qui deviendront l’ARVE, le CEL puis le PJC qui seront repris au niveau national, il a  crée en 1998 les premiers stages sportifs externés à Tignes pour le ski et à Chamonix pour l’alpinisme où il encadre des enfants de 10 à 17 ans dont certains trouveront leur vocation dans le sport.

     

    Il a mené à bien de nombreux chantiers  depuis la construction du gymnase Maurice Magne, jusqu’aux transformations importantes de la piscine municipale, du PMS André Roche avec la construction de deux murs de soutainement pour remplacer le talus des trois plateformes qui lui a donné son aspect actuel, la remise aux normes du terrain de football annexe en mélange terre-sable stabilisée en une surface de jeu en sable fillerisé de schiste de houille stabilisé mécaniquement,  la réfection de la piste d’athlétisme qui est passé d’un revêtement en cendré à un revêtement synthétique tous temps, de 5 à 6 couloirs avec extension de la ligne droite et réaménagement des aires de concours (saut en longueur, javelot…), la construction d’un nouveau pavillon pour les Boules Lyonnaises et le tennis….avec d’importants travaux d’éclairage et d’électrivité, deux courts de tennis couverts très attendus (depuis 20 ans) qui sont venus compléter cet aménagement  en 2006, et l’aménagement du terrain de football annexe en synthétique qui se termine.

     

    Il a connu 5 maires,  avec lesquels il a travaillé en bonne inteligence, même si ce fut particulièrement difficile avec l’un d’entre eux qui a tenté de s’en séparer, et il a survécu à l’alternance politique. Grâce à sa droiture, même si son caractère n’était pas toujours facile, il a tenu bon la barre du service des sports, récupérant la direction des travaux réalisés dans les équipements sportifs malgré les réticences des services techniques à l’époque. Parce qu’il connaissait et maîtrisait très bien les connaissances nécessaires pour refaire par exemple une piste d’athlétisme  dans les régles de l’art notamment. «  J’ai toujours dit que je dormais de mes deux oreilles avec lui. Il s’est occupé des équipements sportifs de la ville comme si c’étaient les siens. Vous en avez toujours pris soin ! » a confié Bernard Gauducheau aux stadistes lors de la remise des Trophées 2011 à son propos. Et ce fut le cas d’André Roche, de Gérard Orillard, de Guy Janvier même si ce fut peut être difficile au début.  

  • AU FIL D’UN ETE 2011 A VANVES (SUITE) : LES DERNIERS JOURS DE VACANCES

    Pour cette fin de semaine et d’Août, Vanves est passé de la presque canicule le week-end dernier à ce temps orageux d’une fin Août traditionnel entrecoupé de soleil et de pluie. Heureusement point de pluie pour la célébration de la libération de Vanves alors que les magazines traitaient de l’immobilier en Ile de France et dans les Hauts de Seine

     

    UN CERTAIN 25 AOÛT 2011 A VANVES

     

    La Rentrée politique à Vanves, a été marqué par cette cérémonie au monument aux morts pour le 67éme anniversaire de la libération de Vanves qui s’est déroulé Jeudi 25 Août 2011 en présence des élus, André Santini (NC), Isabelle Debré (UMP), Bernard Gauducheau (NC), Guy Janvier (PS), Françoise Saimpert (UMP), Gérard Laubier (NC), David Mahé (UMP), Alain Toubiana (NC), Claudine Charfe (PC), des anciens combattantsn une forte délégation de la BSPP (Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris) et surtout Jacques Landois (NC) aux commandes pour le bon déroulement des cérémonies qui a connu quelques sueurs froides. La cérémonie a été retardée d’un quart d’heure car la serrure du local des associations d’anciens combattants était bloquée, et il fallait absolument récupérer le drapeau de la FNACA.

    La cérémonie a pu démarrer et se dérouler d’une manière toute simple : levée des couleurs, dépôt de gerbes par les anciens combattants puis les élus, sonnerie aux morts, minute de silence, marseillaise, marche de la 2éme DB qui n’en finissait plus pour certains. Voilà le refrain  « Division de fer/Toujours en avant/Les gars de Leclerc/Passent en chantant//Jamais ils ne s’attardent/La victoire n’attend pas/Et chacun les regarde/Saluant chapeau bas/Division de fer/Toujours souriant/Les gars de Leclerc/Passent en chantant/DB ! Vive la deuxième DB ! ». Il est vrai que la « division Leclerc » a fait un périple extraordinaire depuis le serment de Koufra, un certain 2 Mars 1941, voilà 70 ans. « Il ont vécu des heures merveilleuses/
    Depuis Koufra, Ghadamès et Cherbourg/Pour eux Paris fut l’entrée glorieuse/Mais il voulaient la Lorraine et Strasbourg/Et tout la haut dans le beau ciel d’alsace/Faire flotter notre drapeau vainqueur/C’est le serment magnifique et tenace
    /Qu’ils avaient fait dans les heures de douleur
     ». Certains dans l’assistance, reprenaient doucement ces paroles mais que l’on entendait tout de même. Parmi les plus âgés dans l’assistance, d’autres se souvenaient de ces jours de libération, avec une petite larme à l’œil lors de la Marsaillaise, se rappelant avoir tenté de voir le Général de Gaulle, sans succés, place de l’Hôtel de Ville (de Paris).

     

    DES APPARTEMENTS A PRIX D’OR PARC F .PIC

     

    Les deux « marronniers » de la Rentrée consacré à l’immobilier (Express, Le Point) notamment en Ile de France et dans les Hauts de Seine confirment bien que les appartements les plus chers de Vanves donnent sur le parc Frédéric PiC. Les plus luxueux et les plus beaux se vendent là à prix d’or : 420 000 € pour un 3-piéces de 59 m2 en pafait état avec un balcon, 760 000 € (5300 € le m2) pour un duplex de 144 m2 avec balcon de 67 m2. Malgré quelques travaux de refraichissements. Selon l’Express. « On peut se loger à partir de 6000 € le m2 dans les meilleurs immeubles des années 20 qui bordent le parc F.Pic ou parmi les résidences qui sont proches d’Issy les Moulineaux ou de la porte de Versailles » notait Le Point qui indiquait que « le marché se grippe dans cette petite commune berdoyante limitrophe de Paris où les prix ont bondi de 10 à 15% au cours des derniers mois ». Il parait selon l’agence Parent que « les 3 pièces rénovées des années 60 sont prisée des jeunes couples parisiens, et partent de 5500 à 6000 € le m2 sur le Plateau ». L’Express ajoute que dans le Centre, avenue Martinie, un 3-pièces de 64 m2 avec double séjour et balcon s’est vendu à 355 000 €, rue Victor Hugo un 43m2 s’est vendu à 257 000 €. « Vanves profite de la dynamique insuflée par Issy les Moulineaux, même si les prix y sont un peu moins élevés ».     

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J – 5 : Campagne, budget 2011, débats de fond sur les choix altoséquanais

    Ces élections cantonales donnent l’occasion de parler du département des Hauts de Seine, en tous les cas pour les candidats qui ne mènent pas déjà une campagne présidentielle. Occasion de revenir sur l’actualité altoséquanaise qui a été marquée par le débat d’orientation budgétaire la semaine dernière. Le budget 2011 de notre département représentera environ 1 366 ME avec les charges de personnels, investissement (500 M€) et fonctionnement confondus dont 32% des dépenses sont hors compétence  avec des projets sur l’environnement des colléges, le THD 92, les transports en commun….comme l’a souligné la majorité départementale. En tous les cas, il donne l’occasion d’un débat de fond sur les choix départementaux entre droite et gauche qui transparaissent un peu dans la campagne  

     

    Les trois axes majeurs de ce budget 2011 qui représentent environ 1,07 Milliard d’euros (hors charge de personnel), repose tout d’abord sur une solidarité renforcée avec un budget social en augmentation de plus de 3%  (+103 ME) représentant 60% du budget fonctionnement hors personnel. L’allocation versée aux personnes handicapées passera de 16 à 20 ME. 231 ME seront consacrés aux personnes âgées (+5%) avec une déclinaison départementale du plan Alzheimer : une équipe dédiée devrait se déplacer dans les accueils de jour. Les crédits de la petite enfance devraient augmenter de 6% (pour les créches)….

    Ensuite un programme d’infrastructures routières renforcé avec la RD1 à Clichy-Levallois et à Boulogne, la RD 920, la RD 7 entre le Pont de Sévres et Paris qui sont des opérations lourdes et représenteront 160 ME d’investissement durant 3 ans. 27 sites classés parmi les points noirs feront l’objet de travaux. Cet effort sera  couplé avec une densification du réseau de transports en commun (prolongement des T1, T2, et de la ligne 4 du métro, réalisation du T6,  2éme phase de la gare de Nanterre) qui entraîneront  une inscription de 61 ME en 2011. Hervé Marseille, Vice Président Transport a fait remarquer que « ces projets, notamment, de tramways, ne pourraient pas aboutir si le département n’investissait pas dans ce domaine. Nous sommes assujettis à une forme pernicieuse de péréquation en finançant le STIF par une contribution (90 ME) égale à celles des départements 94, 93, 91 réunis. Et elle n’est pas à la hauteur des services rendus. Nous sommes carrément rackettés. Sans compter qu’il faut être proche de la Région pour bénéficier de ses subventions ».

    Enfin les collèges avec un rythme soutenu de création et de rénovation (avec 8 nouvelles opérations qui seront en cours d’ici 2014 et 8 sont programmés entre 2015 et 2017) qui permettront en 2017 à 80 colléges sur 99 d’avoir été construits, reconstruits, lourdement réhabilités. Isabelle Balkany, Vice Présidente en a profité pour souligner que « les seuls établissements posant des problèmes graves de vétusté appartiennent à des cités scolaires à gestion régionale. Le Conseil Général du 92 a constamment affirmé son souhait de participer, à due proportion du nombre de collégiens, au financement des travaux nécessaires, insistant pour qu’ils soient programmés et réalisés dans des délais décents, ce qui n’est hélas pas le cas » malgré ses courriers, prenant ainsi en défaut, la Région Ile de France.  

     

    La Gauche n’a pas fait dans la dentelle à l’occasion de ce débat sur les orientations budgétaires 2011 considérant qu’elles sont la déclinaison de ce qui est décidé par l’Etat et dont les conséquences sont dramatiques pour la vie quotidienne des altoséquanais : Moins d’argent pour le logement social, suppression des aides aux plus démunis, diminution des subventions aux associations, limitation de l’accès à la carte améthyste pour les retraités les plus fragilisés et les personne handicapées, baisse de 10% des budgets fonctionnements des collèges et augmentation de 10% du tarif des cantines, explosion de la précarité qui touche essentiellement les jeunes et les plus de 50 ans avec 88 000 chômeurs. Elle a dénoncé ses entreprises privées à laquelle le département confie l’insertion et non plus à des associations très compétentes (12) qui sont obligés de licencier leur personnel. Il a même donné l’exemple du dernier appel d’offres qui a attribué 70% de ce marché  (380 000 E) à la société CLAF Accompagnement, côté en bourse, qui ne dispose même pas les moyens d’accueillir convenablement les demandeurs d’emplois comme c’est le cas avec le CLAF de Gond Pontouvre décrit dans un article de Charente Libre du 24 février dernier. Elle a regretté que le département entérine, au lieu d’assigner l’Etat comme d’autres départements, le fait qu’il doit, au titre de la compensation des transferts de compétence,  587 ME au département (456 ME au titre du RSA et de l’APA + 131 ME pour les transferts de personnel technique des collèges) depuis 2006. « Ce débat montre bien qu’au lieu d’être le département de la cohésion  sociale, vous êtes celui de la destruction sociale » s’est exclamé Guy Janvier (PS) de son côté comme ce Blog l’avait raconté la semaine dernière.